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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 16:55

 

Généalogie d'un mythe:

 

En me baladant sur le site je me suis rendu compte que je n'avais fait qu'un descriptif très sommaire des conditions de la genèse du « stade des carmes » :

 

- Article sur la construction technique du stade.

 

- Article sur le prodrome de l'institutionnalisation du foot au carmes, à travers la ventilation de 10 ans de foot en 3 générations.

 

Mais les raisons morales, les circonstances factuelles qui ont poussées une poignée de pères fondateurs à poser leurs guêtres sur ce terrain et à s'y enraciner, n'ont jamais été développées de ma part.

Je vais rattraper cet oubli :

 

Tout commence par un beau mardi après-midi ensoleillé de Septembre 1997, on est après les cours, le soleil commence à décliner, mais une troupe de potes campent devant les HLM du pont-neuf (jusqu'alors notre lieu de rassemblement habituel).

Laisser moi vous en faire un bref descriptif :

 

     -  Tout d'abord il y a Cyril G, footballeur d'instinct qui compensait une technique individuelle assez faible par une grosse combativité même s'il était souvent trop perso.

     -  Après il y a Christophe R : rapide, agile, endurant, un sportif avec un foncier impressionnant, malheureusement très limité techniquement.

     -  Encore ensuite on a Samuel R , l'un des pères spirituels des Carmes, lui aussi  a une technique très faible, mais un très très gros mental (comme les petits vieux je vais radoter mais le coup du match joué avec des caterpillars aux pieds, énorme !!!).

    -   Enfin il y a votre humble serviteur, le plus âgé de la bande du haut de ses 16 ans et en toute honnêteté le meilleur joueur du groupe (bon ok, c'était pas difficile).

 

L'après-midi touche à sa fin, la soirée s'annonce et on fait nos traditionnelles conneries d'adolescents en jouant aux yamakasis entre les blocs de la cité du pont-neuf.

 

C'est alors qu'on tombe sur des gars qui commencent à « taper dans la boule » en bas du principal HLM de la cité, autant vous dire que mon sang ne fait qu'un tour et j'essaye de gratter l'amitié afin qu'ils nous acceptent comme adversaires, ce qu'ils font.

De suite, on les met à l'amende : je n'avais pas réellement joué au foot depuis près de 4 ans, à cause d'une merde d'accident, et j'avais de l'énergie à revendre. Les mecs du pont-neuf en faisaient les frais.

Mes potes, bien que limités techniquement, se déchainaient défensivement et imposaient un gros pressing physique sur nos adversaires.

 

Malheureusement au bout de 15 minutes quelques vieilles rombières commencèrent à gueuler contre nous. On ne tarda pas à leur donner le change et ça commençait à devenir très chaud.

En même temps elles n'avaient pas tort. Pour vous donner une idée du parvis: il devait faire 25 mètres de large sur 25 mètres de long, il était entouré sur 2 de ses côtés par des tours HLM, et les buts de nos adversaires c'était les carreaux du rez-de-chaussée d'un des habitants.

                       

                                                      

 

 

Alors pour ne pas vous mentir, il faut reconnaître que ça faisait un bruit et un écho de malade et que les vitres du RDC commençaient à grincer, sous la violence des impacts de balle.

 

L'une de ses ménagères nous incita à « foutre le camp », notamment en allant jouer au terrain de l'école primaire des Carmes. Face à cette proposition ma première réaction fût la moquerie (je pensais qu'il nous était interdit d'accès), néanmoins, l'idée m'avait déjà trottée dans la tête plusieurs fois, notamment durant l'été 1996 (surtout le 8 Juillet 1996, arrivée à Sestrières du tour de France, ça c'est pour M.Inzaghi) où en me baladant en fin d'après-midi dans la cité des « Frédélas », j'avais pu observer des mecs jouant au basket sur le terrain des Carmes.

 

Finalement, après moultes tergiversations, tous ensemble, nous décidons d'aller aux Carmes, après tout si on se faisait virer on avait un bouc-émissaire tout trouvé.

 

Comme je l'ai déjà dit dans d'autres articles : pour moi ce n'était qu'un retour aux sources puisque je suis un enfant des Carmes (très bientôt je mettrais en ligne les photos de l'école primaire des Carmes) et de la première « Carmes Wonderful Kids », équipe de légende qui ravagea tout sur son passage en 2 saisons d'exception : 89-90 et 90-91 (un jour si le cœur m'en dit j'essaierai de collecter des données sur cette période).

Dream team absolue, qui n'a eu, et n'aura jamais d'équivalent dans la « patrie de Gabriel Fauré » : Lestang, Cazalé, Les Canonges, resteront toujours dans notre ombre...   ;-))) (c'était le quart d'heure mythologie et grosse tête)

 

Pour en revenir à notre sujet : lorsqu'on débarqua sur ce terrain, qui avait été rénové 2 ans auparavant, un coup de foudre immédiat nous emporta tous, moi le premier. Le match se fini sur une victoire nette et sans bavure de notre équipe, mais le plus important était ailleurs, il résidait dans la certitude qu'on avait tous conclu un bail moral de très longue durée avec ce terrain magique.

Aujourd'hui, plus de 10 ans après, l'on ne peut regarder en arrière sans une certaine nostalgie pour cette époque de « pionnier ».

 

C'était un temps où notre street football respirait la simplicité, l'immédiateté et la spontanéité. On se rendait au stade sans même savoir si on allait pouvoir jouer, d'ailleurs cette part d'incertitude en faisait tout son charme.

 

Ah, ces battements de cœur qui se faisaient de plus en plus intense au fur et à mesure qu'on s'approchait du terrain et qu'on allait découvrir si du monde nous y attendait...

 

Sur les membres originels : Cyril ne peut plus venir, Sam et Christophe ont déménagé peu de temps après notre première exploration des Carmes, il ne reste donc, plus que moi, qui fréquente encore les Carmes (ou plutôt Bayle pour le moment).

 

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commentaires

A
On lui doit tout!!!<br /> 1996: la plus belle année qu'il soit!!!
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I
En remerciant monsieur 60% au passage !
Répondre
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