Deuxième partie de la rencontre du vendredi 29 octobre 2010
Après mon ouverture du score l’équipe 2 reprend sa domination. Leur schéma de jeu était assez simple : en pointe et plein axe il y avait Edwin, sur l’aile droite on avait Adam, en milieu offensif on avait Ilies et sur l’aile gauche on avait un autre joueur.
Ils attaquaient à quatre en laissant en permanence un joueur en retrait.
Les deux ailiers jouant en piston afin de bloquer nos remontées de balles latérales.
Une fois qu’ils perdaient la balle Edwin ou l’un des ailiers assuraient un pressing haut pour retarder l’éjection du ballon. Pendant ce temps les autres joueurs se recroquevillaient en défense en délaissant les ailes pour être en surnombre plein axe.
Schéma basique mais efficace. De notre côté c’était le royaume de l’approximation. Personne n’avait de position bien définie ni de mission particulière (en phase offensive comme défensive).
Le pire c’est qu’ils avaient en face presque tous 5 ou 8 ans de moins que nous et pourtant ils étaient mieux placés tout en ayant développé une stratégie pertinente.
On est loin de l’époque des Carmes 2004-2007 où on travaillait constamment l’aspect tactique.
Ce meilleur placement offensif comme défensif assurait leur domination et rapidement cette suprématie c’est traduite au score : 6 à 3 après une heure de jeu pour l’équipe 2.
Avec l’entrée de JC et le repositionnement de Marc sur le terrain et non dans les buts cette domination s’est effritée. On avait deux joueurs capables de défendre et de relancer proprement. Surtout avec JC c’était un créateur supplémentaire dans l’entrejeu qui arrivait. La charge de la construction du jeu était, donc, davantage diluée et cela rendait nos phases offensives moins prévisibles.
Avec l’appui de JC j’ai pu jouer davantage libérer et créer davantage le danger dans le camp adverse.
On leur claque alors un 6 à 1 pour mener alors 9 à 7.
Pour autant l’équipe 2 ne relâche pas la pression et ils font preuve d’un plus grand réalisme devant le but ce qui se traduit au score par une course poursuite. 10 à 10.
C’est à ce moment où se produit une rupture dans l’équipe 2. On domine clairement l’entrejeu. Notre pressing bloque toute leur relance et même s’ils arrivent encore à trouver des espaces dans notre dos ou au milieu du terrain, nos replacements défensifs les usent énormément.
On leur colle de nouveau un 6 à 1 qui fait gonfler le score à 16 à 11. La victoire revenant à la première équipe à 20 il y avait de quoi être optimiste surtout que nous dominions la partie.
Plusieurs fois je les ai pris de vitesse et j’ai pu constater leur fragilité défensive sur les ailes. Le match semblait ne plus pouvoir nous échapper mais on a encore fait preuve de beaucoup trop de relâchement dans la conclusion.
En jouant « petit bras » comme on l’a fait on s’exposait au contre et cela n’a pas manqué. Bilan on se retrouve plus qu’à mener sur le score de 17 à 15…
On arrive tant bien que mal à rester avec cet avantage de 2 buts (18 à 16, 19 à 17) grâce à deux réalisations de Ludovic et JC mais sur une frappe anodine l’équipe 2 revient à un petit but de nous. 19 à 18 pour l’équipe 1.
La tension était présente dans notre équipe. On commençait à s’engueuler mutuellement, certains rechignaient à défendre, on ratait toutes nos occasions de tuer le match (comme sur cette splendide frappe d’Edouard sur le poteau) et en contre on se faisait souvent très peur (même s’ils étaient moins dangereux qu’en début de match).
Finalement comme mardi c’est encore Ludo qui inscrit le but de la victoire sur une frappe rageuse.
Score final : 20 à 18 pour l’équipe 1
Le score est serré mais presque généreux pour nous (surtout à la vue de la première demi-heure). Heureusement, on a gagné grâce à nos vertus traditionnelles : le courage, l’abnégation, l’intensité et le physique.
Au final, en laissant de côté l’anarchie de nos systèmes de jeux, le plus gros regret de cette rencontre reste pour moi le fait de ne pas avoir tué le match à 16 à 11. Ils étaient cramés et désorganisés avec plus d’envie on aurait pu les achever en quelques minutes.
Homme du match : Ludovic, ce n’est pas son plus grand match mais il a été le seul à essayer de créer un semblant de cohésion dans l’équipe et surtout il s’est montré décisif.
Perso : physiquement il n’y a rien à dire. Faire 10 allers-retours au sprint ne me gêne pas. Techniquement ce n’est pas encore ça mais je progresse à chaque sortie et ce match est le meilleur pour moi depuis le début de la session.
J’ai moins perdu de ballons, j’ai été plus intraitable défensivement et offensivement j’ai réussi quelques rushs intéressants. Un match positif pour moi et peut être ma meilleure rencontre depuis 6 mois.
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