Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

http://media.paperblog.fr/i/180/1805838/stade-carmes-L-1.jpeg

 

 

 

 

Présentation

  • : Stade des carmes (Street Football et Futsal)
  • Stade des carmes (Street Football et Futsal)
  • : Site compilant les matchs de l'association du Stade des Carmes
  • Contact

Fréquentations

depuis le 21 Décembre 2006

Il y a personne(s) sur ce blog

 

 

Google PR™ - Post your Page Rank with MyGooglePageRank.com Locations of visitors to this page Ce site respecte le droit d'auteur. Tous les droits des auteurs des œuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site, sont réservés. Sauf autorisation, toute utilisation des œuvres autres que la reproduction et la
consultation individuelles et privées sont interdites

Recherche

6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 21:40
 
Résumé des matchs s’étant déroulé au mois d’Août 2006 sur le terrain des Carmes

 

Bien entendu ce mois  reste dominé par le cataclysme qui s’est abattu le mardi 15 Août 2006 : pour la première fois dans l’histoire du stade une équipe étrangère à battu une équipe des Carmes sur notre terrain.

 

Rien que d’en reparler j’en ai la rage au ventre. Je dois avouer qu’il ne se passe pas une journée sans que je n’y repense, et je peux vous dire que ça fait toujours aussi mal : je suis le « capitaine » de l’équipe des Carmes qui s’est fait battre par des étrangers pour la première fois. Difficile de se regarder dans une glace après ça !!!

 

J’en suis toujours aussi honteux et je m’excuse encore une fois auprès de tous les autres tauliers !!! Mais voilà j’ai trop mal préparé mon équipe à tous les niveaux : tactique comme stratégique, bilan une défaite par un but d’écart sur la dernière action : 17 à 16, après près de 2heures 30 de jeu.

 

Le score est trompeur, on a été archi-dominé par l’équipe d’en face et ce dans tous les compartiments : engagement physique, technique, tactique,… En fait on a évité la correction simplement grâce au fait d’avoir joué à un de plus pendant la dernière heure du match (arrivé de Chris).

 

J’en ai fais l’analyse dans un article précédent (analyse technique et tactique 3). Je rajouterai juste qu’on à failli réaliser un hold-up et qu’au final la seule véritable équipe de foot qu’il y avait sur le terrain a gagné.

 

Sans chercher à relativiser la défaite, je dirai quand même qu’on était loin de l’équipe A des Carmes, et qu’en face on avait un authentique taulier du stade : Edwin, accompagné de son cousin Yohan qui est aussi un habitué du terrain (de plus, leur équipe avait l’habitude de jouer ensemble depuis plusieurs années). Donc le concept d’équipe étrangère convient d’être nuancé, mais au final ça me fait toujours aussi mal et je pense que je ne m’en remettrai, émotionnellement, jamais complètement.

 

-         Equipe d’Edwin : Raphaël, Yohan, Daniel, Marc

 

-         Equipe des Carmes : Florian, Driss, Eric, Paul, Greg et Chris (qui n’a joué que la dernière heure)

 

Ils nous ont montré ce que « cohésion » et sens du collectif voulaient dire, c’est tout ce qu’il y a à rajouter. Lorsqu’on reçoit une leçon de football, on la ferme et on dit merci : c’est ce que j’ai fais.

 

Pourtant ce match était gagnable, même si on était resté à 5 contre 5. Il aurait fallu que je modifie nos plans de jeu dans un sens plus défensif. Paul était en forme ce jour-là, je pense que j’aurais du l’utiliser dans un rôle de meneur de jeu, plus que d’arrière/ailier où il n’apportait pas grand-chose que ça soit offensivement comme défensivement.

 

Driss, a montré toutes ces qualités de « pit-bull », mais je l’ai mal positionné. Là aussi j’ai pêché par laxisme, en me disant qu’ils sont suffisamment grands pour savoir où se placer intuitivement. Malheureusement, Driss se carbonisait en assurant le rôle de premier défenseur, tâche qui devait revenir à Greg, mais qu’il ne remplissait qu’imparfaitement.

 

Bilan, j’avais un joueur cuit au bout de 30 minutes, un autre trop statique devant la défense (et donc inutile) et enfin Paul placé dans une zone du terrain où il ne pouvait pas exploiter son talent.

 

A côté, Florian, se montrait disponible, avec toujours cette grande qualité d’appel de balle et cette capacité à plonger dans le dos des défenseurs, il était incontestablement le joueur le plus dangereux de notre équipe.

 

Perso, ce fût une catastrophe. Je n’ai pas joué mon rôle de capitaine comme j’aurai du le faire : dès que j’ai compris que ça sentait le roussi, j’ai commencé à m’énerver et à me montrer bien trop agressif avec mes partenaires, notamment avec Greg (qui je pense, si j’avais su le mettre dans des conditions optimales au niveau mental, aurait pu nous faire gagner le match à lui tout seul). Non seulement ça m’a complètement fais sortir du match mais en plus j’avais stressé mon attaquant de pointe, qui dès lors, ne pouvait plus  avoir son rendement habituel.

 

Avec le recul, j’aurais du mettre un système de jeu basé sur le contre. Je n’avais pas les joueurs techniquement capable de faire le jeu, or j’ai manqué de réactivité et je me suis obstiné à vouloir produire du jeu, en refusant toute forme de pragmatisme et de modération dans mes schémas tactiques. Jouer les « jusqu’au boutistes » nous a condamné et c’est mon plus grand regret. Surtout que je suis un ardent défenseur de la flexibilité tactique : j’ai donc renié mes propres convictions stratégiques, aveuglé que j’étais par la volonté d’imposer notre jeu !!!

 

Car en face ils étaient venu pour gagner : adoptant des schémas de jeux défensifs qui permettaient des relances rapides et dans le dos de nos défenseurs. Le jeu, il ne le faisait pour ainsi dire jamais, alors qu’ils sont meilleurs techniciens que nous, ils n’en voyaient pas la peine. Ils leur suffisaient d’attendre qu’on perde la balle dans leur camp pour placer un contre dévastateur, notamment quand on connaît la vitesse de course d’Edwin.

 

De plus, même défensivement ils étaient au-dessus : pendant que je m’acharnais à essayer de mettre deux rideaux défensifs en place, eux se contentaient de faire un pressing tout terrain, passant en individuel dès qu’on franchissait la ligne médiane : notamment ils m’ont ciblé et harcelé sans arrêt, par la même je ne pouvais pas faire jouer ma vitesse ni rentrer dans leur défense balle au pied. Ainsi, comme j’étais le seul percuteur et que ce jour-là, ce n’était pas la grande forme, techniquement parlant, en m’isolant comme ils l’ont fait, ils ont coupé toute possibilité d’approvisionnement en ballon pour Greg.

 

Paul et Florian ont tenté eux aussi de percuter, mais le système défensif proposé par Edwin et ses potes était si efficace que, même s’ils en dribblaient un, il y en avait toujours un autre pour se dresser sur leur route.

 

Le seul moyen de s’en sortit aurait été de faire preuve d’une plus grande cohésion collective, mais que ça soit défensivement ou offensivement je n’ai pas réussi à mettre en place les éléments qui auraient pu permettre cela. Au contraire, j’ai précipité mon équipe dans la « gueule du loup » en choisissant de faire le jeu et refusant d’adapter nos paradigmes offensifs comme défensifs, complètement improductifs face à des joueurs aussi intelligents que ceux qu’on avait en face.

 

 

 

Les autres matchs d’Août 2006 ont été tout de même des régals et cela sans exception. Profitant d’un temps doux et sec, sans grosse chaleur ni pluie pendant les 3 dernières semaines d’Août, nous avons pour ainsi dire joué tous les jours.

 

Notamment lors de la dernière semaine d’Août, où tout le monde ou presque était rentré de vacance, permettant au stade des Carmes d’être plein à ras-bord.

 

On peut dire que dans l’ensemble ces foots ont été de qualités, ils nous ont permis de connaître Driss, qui s’est révélé être un défenseur particulièrement redoutable, et de voir l’éclosion progressive de Petit Florian et de Damien, les deux plus grands espoirs des Carmes actuellement.

 

Le dernier foot du mois à d’ailleurs était sympathique et émouvant : faisant mes adieux « temporaires » au Carmes, Edwin, Fabien et toute la bande avait mis un point d’honneur à me faire marquer le dernier but, ce que je fis sur une frappe lointaine à ras de terre. Je ne pouvais pas mieux quitter le stade avant de partir pour d’autres cieux.

 

Partager cet article

Repost0

commentaires

E
Encore une fois, un grand coup de chapeau à : Edwin, raph, Daniel, Marc et Yohan pour cette leçon de football qui sur bien des égards a été salvatrice.<br /> <br /> On été devenu trop confiant, maintenant on est redevenu méfiant et sérieux dans nos préparations de match.
Répondre
Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU -